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exit stencil recordings - 2008
3ème album sur 3
3ème album sur 3
usa (Cleveland)
Y a-t-il des groupes ou des artistes qui n'auraient pas honte d'au moins un de leurs albums ? Ou ne serait-ce que d'un de leurs morceaux ? Et comment gèrent-ils cette honte ?
Avaient-ils conscience, ce groupe, cet artiste, en studio, d'être en train d'accoucher d'une daube ?Ou furent-ils un temps fiers ?
Et s'ils furent fiers, que se passa-t-il donc un jour dans leurs petites caboches pour qu'ils en vinssent à renier leur rejeton ? S'ils ne le furent jamais, fiers, que faut-il penser de ces obligations contractuelles qui poussent un groupe à rendre publique une oeuvre qui ne lui ressemble pas ?
Un jeune groupe sortant un premier album, tout à la joie de voir enfin son rêve réalisé, peut-il être objectif sur la qualité de son "travail" ?
Combien de temps met un groupe à se lasser de devoir jouer toujours, en concert, les mêmes chansons d'un récent album ? Combien de temps faut-il pour en venir à détester sa propre oeuvre ? Et à propos de concerts, combien d'artistes jugent les leurs vraiment satisfaisants ?
Est-ce que ça existe, un artiste fier de lui ?
Et un homme ?
16 commentaires:
Salut. Demain : Dream City Film club ( In the cold light of morning )
Sinon le gars, c'est Franck Ribery, non ?
Hé hé... ;-)
Ou un petit air d'Eric Idle sinon.
Que celui qui a posté anonymement la bonne réponse la reposte en signalant son identité...
Ben non, j'étais pas anonyme.
Marche pô, ça, Davnat...
c'est pas moi l'anonyme mais je dirai Cat Stevens ou Yusuf Islam
Oui. L'un et l'autre. Bravo Regus Patoff et tant pis pour l'anonyme...
Un point chez toi ça s'arrose !
on joue quand je joue (au tennis) arrgh
par contre je voudrais bien mon point de Nicke Drake merci bcp
Ah mais tu l'as eu la semaine dernière, ton point, me semble t-il...
Bizarre cette chronique, enfin si c'en est une ? A moins que l'on doive la faire nous-même en répondant à cette série de questions ? Hum... si c'est le cas, ça n'incite guère à écouter le disque du jour, hein ?! Mais peut-être était-ce justement l'effet recherché, allez savoir ?
Serait-ce trop vous demander, cher Coolbeans, d'expliciter votre intention avec ce drôle de billet ? Y a-t-il seulement le moindre rapport avec l'album en question ? Et s'il s'agissait d'un exercice de philo à visée thérapeutique pour artiste/groupe en mal d'inspiration ? Ou bien un texte support pour étudier la modalité interrogative en grammaire ?
Un texte sans réel rapport avec l'album du jour mais tout de même inspiré par lui... Allez comprendre !
J'ai l'impression de mieux comprendre après avoir écouté les nombreux extraits audio sur MySpace...
Une chose dont je suis sûre au moins : le graphiste de la pochette n'a aucune raison d'être "fier de lui" :)
DCFC : album éponyme de 97
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