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parlophone - 2001
7ème album sur 9
11 titres, 50 minutes
produit par Nigel Godrich
irlande
parlophone - 2001
7ème album sur 9
11 titres, 50 minutes
produit par Nigel Godrich
irlande
Je ne savais pas, en débutant ce blog, que réécouter consciencieusement ma discothèque ainsi m'amènerait à modifier le regard que je porte sur certains artistes.
Neil Hannon, dont vous devez avoir assez que je vous rebatte les oreilles depuis tant de posts, est de ceux-là.
Je m'étais fâché avec la discographie de l'irlandais depuis la sortie de Fin de Siècle. J'avais distraitement parcouru ce Regeneration puis à peine écouté les suivants.
Mais je m'aperçois aujourd'hui que, plus que la fâcherie, c'était la lassitude qui nous avait éloignés, Neil et moi.
Car en réécoutant tous les albums de The Divine Comedy un par un, je constate jusqu'ici que pas un n'est mauvais ni même légèrement moins bon que les autres.
Neil Hannon, à l'aube du 21ème siècle, en a eu, autant que ses fans, assez du pompeux et du grandiose. En eut-il réellement marre ou fatigua-t-il qu'on lui reprochât ? Peu importe, le résultat est là : Regeneration a été composé à la guitare acoustique, le groupe qui accompagne Neil est intervenu plus tôt que d'habitude dans le processus de création et la production de Nigel Godrich (oui, le gourou de Radiohead) allège la sauce. Le changement est assez radical quand on s'est enfilé les écoutes des deux ou trois albums précédents et ça fait du bien de ressentir que Neil Hannon a décentré le groupe de sa petite personne. Le disque n'en est que plus aéré, musicalement plus nerveux, dynamique, moins gloubiboulguesque...
Et contrairement à ce que j'annonçais hier, je me retrouve, une fois encore, à vous recommander chaudement un album de The Divine Comedy. Et je dois même commencer à reconnaître que j'ai eu tort de délaisser les disques de l'ami Neil.
Je me prépare même à écouter les deux albums suivants et à les trouver géniaux.
En attendant, il y a ici une bonne palanquée de morceaux que je me repasse en boucle depuis deux jours (la première moitié du disque est ahurissante de génie mélodique, à l'image de ce Note To Self).
Et je m'auto-félicite d'avoir eu l'idée de ce blog. Il me permet de corriger des erreurs de jugements passées et de ne plus passer à côté de disques qui, finalement, valaient sacrément la peine qu'on les acquière...
question de rapidité du jour (1 pt) : Nous venons de commémorer le quinzième anniversaire de la disparition de Kurt Cobain... petite question de circonstance, donc... Qui a dit en 1994 ? : "Nous allions travailler ensemble sur un album. Kurt allait venir à Atlanta pour enregistrer avec moi (...) Les semaines qui ont précédé sa mort, j'étais très proche de lui. Pas physiquement, mais au téléphone, chaque jour. Et puis quand il a disparu, quelques jours avant son suicide, on m'a téléphoné pour me le dire. Alors j'ai tenté de le retrouver, moi aussi. On l'a cherché partout. Ensuite, il n'y avait plus qu'à attendre un coup de fil, en espérant que les nouvelles soient bonnes. Et les nouvelles n'ont pas été bonnes." --> bonne réponse de Dragibus
Neil Hannon, dont vous devez avoir assez que je vous rebatte les oreilles depuis tant de posts, est de ceux-là.
Je m'étais fâché avec la discographie de l'irlandais depuis la sortie de Fin de Siècle. J'avais distraitement parcouru ce Regeneration puis à peine écouté les suivants.
Mais je m'aperçois aujourd'hui que, plus que la fâcherie, c'était la lassitude qui nous avait éloignés, Neil et moi.
Car en réécoutant tous les albums de The Divine Comedy un par un, je constate jusqu'ici que pas un n'est mauvais ni même légèrement moins bon que les autres.
Neil Hannon, à l'aube du 21ème siècle, en a eu, autant que ses fans, assez du pompeux et du grandiose. En eut-il réellement marre ou fatigua-t-il qu'on lui reprochât ? Peu importe, le résultat est là : Regeneration a été composé à la guitare acoustique, le groupe qui accompagne Neil est intervenu plus tôt que d'habitude dans le processus de création et la production de Nigel Godrich (oui, le gourou de Radiohead) allège la sauce. Le changement est assez radical quand on s'est enfilé les écoutes des deux ou trois albums précédents et ça fait du bien de ressentir que Neil Hannon a décentré le groupe de sa petite personne. Le disque n'en est que plus aéré, musicalement plus nerveux, dynamique, moins gloubiboulguesque...
Et contrairement à ce que j'annonçais hier, je me retrouve, une fois encore, à vous recommander chaudement un album de The Divine Comedy. Et je dois même commencer à reconnaître que j'ai eu tort de délaisser les disques de l'ami Neil.
Je me prépare même à écouter les deux albums suivants et à les trouver géniaux.
En attendant, il y a ici une bonne palanquée de morceaux que je me repasse en boucle depuis deux jours (la première moitié du disque est ahurissante de génie mélodique, à l'image de ce Note To Self).
Et je m'auto-félicite d'avoir eu l'idée de ce blog. Il me permet de corriger des erreurs de jugements passées et de ne plus passer à côté de disques qui, finalement, valaient sacrément la peine qu'on les acquière...
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question de rapidité du jour (1 pt) : Nous venons de commémorer le quinzième anniversaire de la disparition de Kurt Cobain... petite question de circonstance, donc... Qui a dit en 1994 ? : "Nous allions travailler ensemble sur un album. Kurt allait venir à Atlanta pour enregistrer avec moi (...) Les semaines qui ont précédé sa mort, j'étais très proche de lui. Pas physiquement, mais au téléphone, chaque jour. Et puis quand il a disparu, quelques jours avant son suicide, on m'a téléphoné pour me le dire. Alors j'ai tenté de le retrouver, moi aussi. On l'a cherché partout. Ensuite, il n'y avait plus qu'à attendre un coup de fil, en espérant que les nouvelles soient bonnes. Et les nouvelles n'ont pas été bonnes." --> bonne réponse de Dragibus
8 commentaires:
Michael Stipe
et non les nouvelles n'étaient pas bonnes ............
Mais nous t'auto-félicitons itou.
Chouette post ! Si tous les critiques pouvaient avoir ton honnêteté intelectuelle !
Regeneration est le seul album de divine comedy que j'avais, à l'époque de sa sortie, écouté, une amie étant fan de Neil me l'avait prété en me disant que si je n'aimais pas la grandiloquence habituelle, cet album devrait me plaire. Et il est vrai que j'en garde un très bon souvenir, bien que je ne l'ai pas écouté depuis. Je m'étais toujours que si je devais m'acheter un album de ce groupe ce se'rait celui-ci, j'attendais donc avec une certaine impatience ta critique. Une question, car il me semble pas avoir lu la réponse précédement, le tub Generation Sex, c'est dans quel album ?
"Generation Sex" (dont je ne savais pas que c'était un tube) ouvre Fin de Siècle.
Tu me mets le doute, mais il me semble bien que c'est l'un des single de cet album et qu'à l'époque je l'ai pas mal écouté sur MTV, mais je me trompe peut-être, vu ma faible connaissance du sujet Neil Hannon/Divine Comedy
J'aime bien ce Regeneration. Il y a de belles chansons dessus. C'est un album plus modeste que les deux précédents.
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