* * * * * 1/2
(pochette **)
setanta - 1996
4ème album sur 9
13 titres, 45 minutes
produit par Darren Allison (également batteur sur l'album)
irlande
Pour la première fois depuis que nous avons abordé la discographie de Neil Hannon, je vais devoir dire un peu de mal du fluet irlandais.
C'est dans ce Casanova qu'apparaissent en effet pour la première fois les travers de The Divine Comedy. Les trois morceaux In & Out In Paris & London, Charge, et Through a Long And Sleepless Night sont, quoique fort bien écrits, des morceaux lourds. Très lourds. Certes les thèmes même de ces chansons (Charge notamment) appelaient cette lourdeur, mais le résultat s'avère indigeste.
Ces trois pavés, heureusement, ne viennent pas troubler la mare Casanova qui est à nouveau un album qui regorge de mélodies sublimes, de constructions baroques et d'arrangements luxueux. Mais, rétrospectivement, on ne peut que constater qu'ils sont annonciateurs d'une dérive dans la musique du groupe et de l'amorce d'un déclin musical inéluctable.
Notons tout de même que c'est sur cet album que figure les deux plus imparables tueries pop jamais composés par Neil Hannon : Something For The Week-End et Becoming More Like Alfie, oppportunément placés en début d'albums. Quoiqu'à bien y réfléchir, et Neil Hannon n'étant pas du genre à construire ses albums dans le simple but d'en vendre un maximum, il ne m'étonnerait pas que ces deux chansons hyper accrocheuses, irrésistibles, soient l'illustration musicale de l'état d'esprit euphorique d'un jeune Casanova. L'album est ainsi construit qu'il dépeint la vie d'un séducteur, avec ses succès, ses déboires, ses mauvaises surprises et ses excès, jusqu'à la repentance. Plus on avance dans l'album et plus les chansons deviennent lourdes, lentes et désillusionnés. Neil Hannon est de ces songwriters qui savent écrire des chansons et construire intelligemment leurs albums autour d'un thème, c'est même ce qui nous le rend si précieux et attachant.
Le dernier album intégralement bon de The Divine Comedy, et bien plus pop que ses deux prédécesseurs.
énigme du jour (1 pt) par mail jusqu'à minuit : Quel rapport entre cette photo et l'album du jour ? --> seul Dragibus et Jen ont trouvé que c'était un extrait du film Alfie
(pochette **)
setanta - 1996
4ème album sur 9
13 titres, 45 minutes
produit par Darren Allison (également batteur sur l'album)
irlande
C'est dans ce Casanova qu'apparaissent en effet pour la première fois les travers de The Divine Comedy. Les trois morceaux In & Out In Paris & London, Charge, et Through a Long And Sleepless Night sont, quoique fort bien écrits, des morceaux lourds. Très lourds. Certes les thèmes même de ces chansons (Charge notamment) appelaient cette lourdeur, mais le résultat s'avère indigeste.
Ces trois pavés, heureusement, ne viennent pas troubler la mare Casanova qui est à nouveau un album qui regorge de mélodies sublimes, de constructions baroques et d'arrangements luxueux. Mais, rétrospectivement, on ne peut que constater qu'ils sont annonciateurs d'une dérive dans la musique du groupe et de l'amorce d'un déclin musical inéluctable.
Notons tout de même que c'est sur cet album que figure les deux plus imparables tueries pop jamais composés par Neil Hannon : Something For The Week-End et Becoming More Like Alfie, oppportunément placés en début d'albums. Quoiqu'à bien y réfléchir, et Neil Hannon n'étant pas du genre à construire ses albums dans le simple but d'en vendre un maximum, il ne m'étonnerait pas que ces deux chansons hyper accrocheuses, irrésistibles, soient l'illustration musicale de l'état d'esprit euphorique d'un jeune Casanova. L'album est ainsi construit qu'il dépeint la vie d'un séducteur, avec ses succès, ses déboires, ses mauvaises surprises et ses excès, jusqu'à la repentance. Plus on avance dans l'album et plus les chansons deviennent lourdes, lentes et désillusionnés. Neil Hannon est de ces songwriters qui savent écrire des chansons et construire intelligemment leurs albums autour d'un thème, c'est même ce qui nous le rend si précieux et attachant.
Le dernier album intégralement bon de The Divine Comedy, et bien plus pop que ses deux prédécesseurs.
énigme du jour (1 pt) par mail jusqu'à minuit : Quel rapport entre cette photo et l'album du jour ? --> seul Dragibus et Jen ont trouvé que c'était un extrait du film Alfie
4 commentaires:
Je sais que je ne suis pas forcément hyper objective concernant The Divine Comedy, mais là tu es peut-être un peut dur concernant "Charge" et "Through a Long And Sleepless Night", qui sont, certes sévères (dans l'univers plus lumineux de l'album) et plus pesantes, mais franchement... "lourdes" non. Le baroque et le grandiose arrivent à leur perfection bien au contraire (alors qu'il va effectivement trop loin dans Fin de Siècle) !
Tu vas un peu vite en besogne à mon avis...
Excellent ce Becoming More Like Alfie!
Heu... dis Coolbeans... je t'avais envoyé un mail aussi pour la réponse à l'énigme du jour. Me serais-je encore trompée de boite email?
et très en retard le Dragibus en plus
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