dimanche 15 février 2009

517. DIM STARS : Dim Stars

* * *
new rose - 1992
unique album
15 titres, 53 minutes
produit par Jim Waters
usa

A l'époque de la sortie de cet unique album de Dim Stars, on nous présentait le projet comme la naissance d'un indispensable super-groupe réunissant Richard Hell, Sonic Youth et Don Fleming (le moins connu mais il l'était tout de même à l'époque comme producteur).
Avec le recul, il s'agit en fait d'un album presque entièrement écrit par le leader des Voidoids et mis en son par les deux compères de Sonic Youth. On y retrouve la tendance gentiment sonique (mais empruntant volontiers ses embryons de mélodies à la pop) qui faisait florès au début des nineties. Et on a l'impression d'entendre une jam session entre Teenage FanClub (première période), Dinosaur Jr Et la Jeunesse Sonique, voire sur certains titres celle, désagréable, d'entendre des titres de la bande à Thurston Moore qui auraient été refusés pour les albums du groupe.
La description pourrait être flatteuse, certes, mais le tout reste trop anecdotique. On n'était d'ailleurs pas revenu vers ce disque depuis 1992, confessons-le.
Les prestigieuses présences au générique de Jad Fair et Robert Quine ne suffiront pas à réhausser un petit peu la note de ce disque.
En écoute : "Baby Huey"

indice pour la suite (attention, les conventions ordralphabétiques peuvent jouer des tours...)

question par mail du jour jusqu'à 23h (1 pt) : qui est ce monstre ?--> KillMeSarah et Erwan identifient Plastic Bertrand

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour demain on va dire Dimitri from Paris avec "Sacrebleu", que Coolbeans a dû acheter quand il secouait ses boucles blondes dans les soirées house du Rex Club.

Anonyme a dit…

Quant à la question du jour, ma fille et moi n'avons pas mis longtemps à reconnaître Arthur d'Arthur et les Minimoys.

Anonyme a dit…

pour les cheveux blancs c'est fait depuis longtemps .......

Anonyme a dit…

j'oubliais ce titre est encore la preuve de la médiocrité de S Youth

n'importe quel groupe dans un garage produisant ça se ferait huer par n'importe qui

Anonyme a dit…

Nous sommes désespérés de la tournure que prend ce déballage de disques : il nous faut néanmoins et la mort dans l'âme admettre que le prochain disque ici chroniqué sera de Dimitri from Paris, et comme David a déjà joué l'album Lustrucru (heu Sacrebleu) nous jouerons : Une nuit au manoir de Hugh Heffner (A night at the playboy mansion).
Il serait temps que l'on en revienne à quelques fondamentaux dirait certainement l'excellent Dimitri Swarzeski, dynamiteur hors pair des premières lignes adverses.

coolbeans a dit…

Nous devons reconnaître que, ces temps-ci, notre discothèque n'est pas des plus pasionnantes. Elle est en revanche des plus éclectiques, pour le meilleur et pour le pire.

Anonyme a dit…

Nous devons aussi noter, avec une grande désespérance que de quotidien, ce déballage a pris une fréquence résolument hebdomadaire. Rythme qui, s'il perdure, ne permettra, je le crains, à aucun d'entre nous de voir cette discothèque au delà de la lettre O ou P. Hélas !

coolbeans a dit…

Oui, d'autant plus que là c'est les vacances. La fin de l'hiver approchant, le moral remontant, on devrait pouvoir raisonnablement espérer voir le rythme se réaccélerer...

Anonyme a dit…

Oh, nous constatons que la bannière vient d'être modifié ainsi que la couleur de fond des lieux. Devons nous en conclure à une reprise progressive du trafic, comme dans les gares RER après une longue interruption revendicative ?

Anonyme a dit…
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