5ème "album" sur 7
flying nun - 1996nouvelle-zélande
Les plus jeunes d'entre nos lecteurs ne vivront sûrement jamais ce que nous avons vécu à l'époque des disquaires. Les disquaires, c'étaient des grands ou des petits magasins, un peu comme des épiceries ou des petits supermarchés, mais dans lesquels on ne trouvait que des disques. D'abord des vinyls puis petit à petit de plus en plus de compact-discs, ce que vous appelez aujourd'hui des cds. On y allait tous les deux jours, voire tous les jours si on cherchait un truc urgent. On avait toujours notre petite liste mentale de disques à trouver. On parcourait fièvreusement des rayons connus par coeur en espérant enfin apercevoir une pochette recherchée depuis belle lurette. Et chaque déplacement dans une autre ville que la nôtre était l'occasion de se précipiter chez les disquaires locaux où l'on trouvait toujours un tas de disques qu'on n'avait jamais vu ailleurs. Et on se régalait à parler musique avec le disquaire. A confronter nos goûts. On se faisait conseiller des disques dont on n'avait jamais entendu parler et on les achetait parce que la pochette était belle. Ce qui jouait le rôle des audio-blogs aujourd'hui, quoi ! On ressortait les bras pleins de galettes, les yeux brillants et c'est tout juste si on rentrait pas en courant pour écouter tout ça. Le problème, c'est qu'il fallait faire une confiance aveugle à ce qu'on lisait dans la presse. A l'époque, pas question de se passer de l'avis des Inrocks ou , plus tard, de Magic. Certains écoutaient religieusement les émissions de Lenoir, bloc-note et crayon à portée de main pour écrire phonétiquement le nom de ce nouveau meilleur groupe du monde que l'on venait d'entendre. Il y en avait à peu près un par soir. Et on savait en inscrivant ces noms sur le papier qu'on mettrait parfois des mois à trouver le disque en question.
Ainsi en allait-il des disques du label Flying Nun fin années 80 début 90. Vous ne le savez peut-être pas, chers jeunes, mais la nouvelle-zélande fut, l'espace de quelques années, le centre du monde pop. On s'arrachait les disque de The Clean, The Verlaines, Chris Knox, The Jean Paul Sartre Experience, The 3D's, The Bats et, donc, The Chills. Christchurch et Dunedin était devenue les meilleures écoles d'une pop libre et inspirée. Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il y a trop de réverb dans cette production, que les batteries sont lourdaudes. Mais l'ensemble reste frais. Et surtout facilement trouvable. En quelques clics de mulot, aujourd'hui, vous avez la possibilité de vous procurer, légalement ou non, les disques de toutes ces formations. Et dire qu'on en a tellement chié pour les trouver, ces disques, nous...
PS : oui, je sais, ça n'est pas bien glorieux de n'avoir qu'une compilation de singles. C'est que, voyez-vous, j'avais Submarine Bells en vinyl... Or mes vinyls... Et donc voilà, quoi... On se rabat sur ce qu'on peut. Et il faut bien dire que Submarine Bells aurait eu ses 5 étoiles fastoche... Mais cette compil, ça manque d'unité et de charme...
Ainsi en allait-il des disques du label Flying Nun fin années 80 début 90. Vous ne le savez peut-être pas, chers jeunes, mais la nouvelle-zélande fut, l'espace de quelques années, le centre du monde pop. On s'arrachait les disque de The Clean, The Verlaines, Chris Knox, The Jean Paul Sartre Experience, The 3D's, The Bats et, donc, The Chills. Christchurch et Dunedin était devenue les meilleures écoles d'une pop libre et inspirée. Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il y a trop de réverb dans cette production, que les batteries sont lourdaudes. Mais l'ensemble reste frais. Et surtout facilement trouvable. En quelques clics de mulot, aujourd'hui, vous avez la possibilité de vous procurer, légalement ou non, les disques de toutes ces formations. Et dire qu'on en a tellement chié pour les trouver, ces disques, nous...
PS : oui, je sais, ça n'est pas bien glorieux de n'avoir qu'une compilation de singles. C'est que, voyez-vous, j'avais Submarine Bells en vinyl... Or mes vinyls... Et donc voilà, quoi... On se rabat sur ce qu'on peut. Et il faut bien dire que Submarine Bells aurait eu ses 5 étoiles fastoche... Mais cette compil, ça manque d'unité et de charme...
The Chills - Heavenly Pop Hit
indice pour la suite (hum...)
jeu du jour (2 pts) : en quoi les Chills se sont-ils inspirés de cet album ? --> bonne réponse de Davnat
30 commentaires:
Sur la pochette de leur premier album, ils étaient photographiés écrivant avec leurs corps (langage sémaphore) le mot COLD comme les Beatles ont écrit le mot Help sur le leur.
Vi, vi. C'est un peu donné, ce soir, non ?
Merci monsieur.
"Appetite for destruction " Guns and Roses.
"Appetite for destruction " Guns and Roses.
Ben non c'était une blague, c'était davnat. Et en plus le message est parti 2 fois.
C'est pas très gentil, Davnat, de se moquer de ceux qui ont des goûts de chiotte. Surtout deux fois.
Et pour demain "American inquisition" de Christian Death. Après les Chills, je trouve que ça irait bien dans ta discographie.
demain China Drum - self made maniac ( non, j'déconne... )
ouhla le chat est partit les souris se moquent..............
bon des gun's c'est facile remarquez
ça a l'air d'un super jeu par contre "action man" surtout sur PS1 les graphismes doivent etre aussi sophostiqués qu'un single des Gun's
Le blogger est décidément nostalgique en ce début d'année...
Joli billet, Coolbeans, vraiment .
Et tu en as fait quoi de tes vinyles alors?
Me dit pas que tu ne les as plus?
Même les 45T de Stereolab?
Tout dort chez mon ex...
au fait merci pour Cherry Ghost bonne découverte impromptue
moi je faisais le tour des FNAC de France c'est moins glamour
remarque maintenant ça serait plus possible la FNAC ne vend plus de CD, mais des DVD, des PC et des lecteurs MP 3
Qui l'aurait cru elle a coulé le disquaire next door et puis elle s'est tirée une balle dans le pied ensuite, douce vengeance ...
Sinon il y en a encore un peu des disquaires. Pas des tonnes mais un peu. Parfois je trouve que c'est un peu Jurassic park mais bon... par contre ça fait déjà un paquet d'années que je n'achète plus un seul disque à la Fnuck.
demain Alex Chilton "a man called destruction"
Ah tiens comme Dragib', Alex Chilton A man called destruction ça me plait bien ça.
Je suis très déçu. Je me range au conformisme ambient : Alex Chilton "A man called destruction".
Sans doute n'ai-je pas bien suivi (auquel cas je m'en excuse) mais quel était le rapport avec l'affiche de Frissons ?
Sans doute parce que tu as cherché un rapport cinéphilique où il suffisait de voir une traduction littérale.
la langue de William S semble vous être étrangère
"Chill" signifie "frisson" tout simplement
C'est marrant, à l'époque je ne m'étais intéressé qu'aux Bats et très franchement, si j'avais écouté en aveugle, j'aurais facilement pu confondre.
euh, j'ai signé Davnat mais c'était moi qui ai donné la bonne réponse tout à l'heure... et puis hier et la semaine dernière aussi...
ah aha ahah (bon. désolé.)
Sinon, KMS, je revends mon 7" de French Disko et mon vinyle de Transient Random etc...si ça t'intéresse...
Enfin sinon, l'idée de Dragicar m'a l'air pas mal non plus : je joue Chilton et "a man called destruction", comme tout le monde.
Ah d'accord.
La précision de la langue de William S (à laquelle dragibus me croit étranger) m'aura égaré: chills s'applique à des frissons de froid, et shivers à ceux de peur. Je bloquais quant à moi stupidement sur ceux liés intrinsèquement au film de Cronenberg...
Devrai-je donc châtier Dragibus en lui retirant quelques points ou est-il absou ?
Loin de moi l'idée de spolier quiconque, allons.
Dommage... ç'aurait été avec plaisir... et puis peut-être qu'il n'y a que comme ça qu'il comprendrait qu'il faut arrêter de nous parler des Guns n' Roses !
moi aussi je bloque intrinsèquement quant il s'agit de Cronenberg je ne sais pas pourquoi
quant à l'idée de me chatier, elle me parait être une aussi bonne idée que celle de voir les Pixies nus.......
Chouette disque (submarine bells), chouette groupe. Ils ont même repris Tropical loveland sur Abbasalutely, le Abba Tribute de Flying Nun records.
Triste, ces vinyls qui dorment...
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