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sub pop - 2007
myspace
3ème album sur 4 (en comptant l'album de remixes)
usa
sub pop - 2007
myspace
3ème album sur 4 (en comptant l'album de remixes)
usa
Je vais être très franc d'emblée. Dntel, c'est l'exemple parfait du groupe qui m'emmerde.
Ceci dit, et parce que je suis bon joueur, que je respecte les règles que je me suis imposées, je ne ferai pas l'impasse sur l'album et j'irai de ma petite analyse de fond sur la musique proposée pendant les 41 minutes que durent ce disque.
Mais avant tout, un petit rappel. Dntel, c'est le groupe d'un homme : James Scott Tamborello. Qu'on appelle Jimmy Tamborello. Et qu'on a bien fait de ne pas appeler Jimmy Scott parce que l'individu en question est loin d'être un chanteur d'exception. Il en a même tellement conscience lui-même que ses disques sont en fait une succession de collaborations. Ici par exemple avec (pour les plus prestigieux) Fog, Lali Puna, Conor Oberst, Jenny Lewis, Grant Olsen (ça c'est pour Indie-Boy) Arthur & Yu ou Grizzly Bear. Rien que ça. L'homme ne sait donc pas chanter mais il recrute un sacrément bon personnel.
Avant de créer Dntel, Tamborello a eu d'autres groupes. Depuis que son père saxophoniste et flûtiste de jazz lui avait offert une boîte à rythme, un séquenceur, un clavier et un huit-pistes, le jeune homme s'était piqué de faire de la musique son métier. C'était en 1989. En 1993 il montait un premier projet, Antihouse (joli nom de groupe, ça), qui sortit un album en 1994. Après ça, ça devient n'importe quoi. Jimmy Tamborello ne tient pas en place une seconde... Dntel naît à cette époque. Mais Jimmy est aussi bassiste pour un groupe qui s'appelle Strictly Ballroom. Il collabore occasionnellement aussi avec un autre combo, Headset. Oui, l'homme est dur à suivre. Mais comme Dntel, c'est son petit projet à lui, il travaille d'arrache-pied mais ça prend du temps tous ces groupes... D'autant plus que Jimmy se met en tête de créer un nouveau groupe, Figurine, un trio (dans lequel il prend le pseudo de James Figurine), qui sort un album en 1999. Forcément, ça n'arrange rien en ce qui concerne la discographie de Dntel qui avance à la vitesse d'une tortue sous Prozac. Mais bon, en s'accrochant, Tamborello réussit à sortir un premier album de Dntel en 2001 . Et puis un deuxième Figurine la même année, tiens, soyons fous. Et puis, tiens, pendant qu'on y est et puisqu'il a des boucles qui traînent dans un coin de son séquenceur, il décide de sortir un album solo sous le nom de James Figurine à peu près à la même époque (faut pas gâcher), vous savez, James Figurine, son alias de lui de quand il fait de la musique avec Figurine entre deux sessions d'enregistrements pour Dntel et les bières à boire avec Ben Gibbard de pour décider de ce que sera The Postal Service.
Ah oui parce que j'ai oublié de vous dire ça. Sur ce premier album de Dntel, on retrouvait déjà une pléiade d'invités parmi lesquels un nommé Ben Gibbard, leader des ci-devant Death Cab For Cutie. Les hommes sympathisèrent et que pensez-vous qu'il advint. Ben oui, les deux hommes fondèrent un nouveau groupe, The Postal Service. Parce que Jimmy n'avait pas assez de boulot comme ça.
Bon, jusque là c'est clair, je pense, non ? Eh bien j'ai bien l'intention de m'arrêter là. Il y aura d'autres albums de l'une ou l'autre de ces incarnations mais la démonstration se suffit à elle-même : Jimmy Tamborello ne tient pas en place. La moindre occasion est bonne pour lancer un nouveau projet. Et on vient à se demander si c'est l'agitation frénétique d'un désespéré qui tente de se noyer dans le travail et la musique ou si c'est tout bonnement un petit génie habité de tant d'idées qu'il a besoin sans cesse de créer du nouveau... Vu de l'extérieur en tout cas, il fait un bien beau barjot...
Voilà donc pour le portrait de James Scott Tamborello. Son disque maintenant...
Ah. Zut. Plus de place. Et plus de temps. Je dois mettre à jour Covers et réécouter le prochain album que j'ai l'intention de chroniquer pour Dans le Mur du Son...
Ah oui et il y a cette commande pour Mariaque, aussi...
Ah oui, et... ah non, rien d'autre.
Et si je réactivais le Tralala Club ?
Ceci dit, et parce que je suis bon joueur, que je respecte les règles que je me suis imposées, je ne ferai pas l'impasse sur l'album et j'irai de ma petite analyse de fond sur la musique proposée pendant les 41 minutes que durent ce disque.
Mais avant tout, un petit rappel. Dntel, c'est le groupe d'un homme : James Scott Tamborello. Qu'on appelle Jimmy Tamborello. Et qu'on a bien fait de ne pas appeler Jimmy Scott parce que l'individu en question est loin d'être un chanteur d'exception. Il en a même tellement conscience lui-même que ses disques sont en fait une succession de collaborations. Ici par exemple avec (pour les plus prestigieux) Fog, Lali Puna, Conor Oberst, Jenny Lewis, Grant Olsen (ça c'est pour Indie-Boy) Arthur & Yu ou Grizzly Bear. Rien que ça. L'homme ne sait donc pas chanter mais il recrute un sacrément bon personnel.
Avant de créer Dntel, Tamborello a eu d'autres groupes. Depuis que son père saxophoniste et flûtiste de jazz lui avait offert une boîte à rythme, un séquenceur, un clavier et un huit-pistes, le jeune homme s'était piqué de faire de la musique son métier. C'était en 1989. En 1993 il montait un premier projet, Antihouse (joli nom de groupe, ça), qui sortit un album en 1994. Après ça, ça devient n'importe quoi. Jimmy Tamborello ne tient pas en place une seconde... Dntel naît à cette époque. Mais Jimmy est aussi bassiste pour un groupe qui s'appelle Strictly Ballroom. Il collabore occasionnellement aussi avec un autre combo, Headset. Oui, l'homme est dur à suivre. Mais comme Dntel, c'est son petit projet à lui, il travaille d'arrache-pied mais ça prend du temps tous ces groupes... D'autant plus que Jimmy se met en tête de créer un nouveau groupe, Figurine, un trio (dans lequel il prend le pseudo de James Figurine), qui sort un album en 1999. Forcément, ça n'arrange rien en ce qui concerne la discographie de Dntel qui avance à la vitesse d'une tortue sous Prozac. Mais bon, en s'accrochant, Tamborello réussit à sortir un premier album de Dntel en 2001 . Et puis un deuxième Figurine la même année, tiens, soyons fous. Et puis, tiens, pendant qu'on y est et puisqu'il a des boucles qui traînent dans un coin de son séquenceur, il décide de sortir un album solo sous le nom de James Figurine à peu près à la même époque (faut pas gâcher), vous savez, James Figurine, son alias de lui de quand il fait de la musique avec Figurine entre deux sessions d'enregistrements pour Dntel et les bières à boire avec Ben Gibbard de pour décider de ce que sera The Postal Service.
Ah oui parce que j'ai oublié de vous dire ça. Sur ce premier album de Dntel, on retrouvait déjà une pléiade d'invités parmi lesquels un nommé Ben Gibbard, leader des ci-devant Death Cab For Cutie. Les hommes sympathisèrent et que pensez-vous qu'il advint. Ben oui, les deux hommes fondèrent un nouveau groupe, The Postal Service. Parce que Jimmy n'avait pas assez de boulot comme ça.
Bon, jusque là c'est clair, je pense, non ? Eh bien j'ai bien l'intention de m'arrêter là. Il y aura d'autres albums de l'une ou l'autre de ces incarnations mais la démonstration se suffit à elle-même : Jimmy Tamborello ne tient pas en place. La moindre occasion est bonne pour lancer un nouveau projet. Et on vient à se demander si c'est l'agitation frénétique d'un désespéré qui tente de se noyer dans le travail et la musique ou si c'est tout bonnement un petit génie habité de tant d'idées qu'il a besoin sans cesse de créer du nouveau... Vu de l'extérieur en tout cas, il fait un bien beau barjot...
Voilà donc pour le portrait de James Scott Tamborello. Son disque maintenant...
Ah. Zut. Plus de place. Et plus de temps. Je dois mettre à jour Covers et réécouter le prochain album que j'ai l'intention de chroniquer pour Dans le Mur du Son...
Ah oui et il y a cette commande pour Mariaque, aussi...
Ah oui, et... ah non, rien d'autre.
Et si je réactivais le Tralala Club ?
9 commentaires:
Ah non mais c'est pas le Grant Olsen pêcheur de truites, mais le Grant Olsen d'Arthur & Yu! Il y'a confusion! (confusion que j'ai faite moi-aussi)
PS : la photo, c'est pas Jay-Jay?
Ah oui mais c'est bien sûr. Et moi qui pensais rendre un immense service à Grant Olsen... Sinon, c'est bien Jay-Jay Johanson.
Pour demain : The Do (ouaf ouaf) "A mouthfull"
- "Et si je réactivais le Tralala Club ?"
- Alors là, même pas cap'!
Un mec tout agité qui tient pas en place, qui lance des projets à tire larigot, sans parvenir au bout de chacun d'entre eux. Un agité frénétique qui se noie dans le travail...
Bizarre, est-ce parce que nous sommes le 6 mai, mais j'ai le sentiment que ça me rappelle quelqu'un !
Ce disque est splendide. Et le titre avec Conor Oberst un des tous meilleurs de l'an passé (et à tous les niveaux). Voilà. Ca sert à rien mais je m'en serai voulu de pas le dire.
Comment ça, ça sert à rien ? Ce blog est fait pour que tout le monde donne son avis et, surtout, vienne contredire toutes les âneries que je peux écrire !!
Great post, coolbeans! This is the trout fishing Grant Olsen, by the way. I really love Arthur and Yu and a lot of these other bands.
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