mardi 14 avril 2009

533. DIVING WITH ANDY : s/t

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harmonia mundi - 2006
1er album sur 2 (nouvel album sorti "digitalement" la semaine dernière)
10 titres, 31 minutes
france

Pas de bol pour ce trio français, je dois écrire quelques lignes sur leur premier album après m'être tapé deux semaines de discographie de The Divine Comedy, autrement dit deux semaines de cordes chantilly-esques et de mélodies pop bouffies de musicalité. Inutile de dire que j'aurais préféré enchaîner avec un album de punk bien brut, de folk rêche ou de disco-pop bien synthétique.
Mais les hasards ordralphabétiques ont voulu que Diving With Andy succède à Neil Hannon et la conséquence est cruelle pour les frenchies.
Naviguant dans les mêmes eaux pop et orchestrales, ils souffrent inévitablement de la comparaison et participent involontairement à la saturation : des maux de tête me prennent à la simple évocation des premiers violons ou d'une section d'altos.

Il m'appartient cependant d'écouter cet album en faisant fi de ma nausée. Pour lui et ses qualités propres.
Et pour être tout à fait honnête, j'ai trouvé que ses qualités l'étaient un peu trop... propres.
Certes, tout ici est joli, confortable. Certains morceaux sont même fort beaux. Ceux, notamment, accordant une importance égale aux cordes et aux instruments électriques sont particulièrement réussis.
Mais l'impression dominante à la sortie de cette demi-heure d'écoute, c'est que cette musique est trop polie, trop sage. Les cordes sont belles mais on aurait préféré qu'elles accompagnent une musique plus brutes plutôt que d'en être la composante principale, le fond de sauce...
Je n'ai pas encore écouté le second album qui est disponible depuis une semaine sur les plate-formes de téléchargement légal. J'espère simplement que la balance y sera rectifiée en faveur d'instruments plus rocks sans que le groupe abandonne cependant l'ornementation de cordes qui fait son charme et son identité (car ce groupe, s'il manque de caractère, possède en revanche une vraie identité sonore).

Un dernier mot pour évoquer la voix de la chanteuse. Elle me fait régulièrement penser à ces chanteuses de pop suédoises (Nina Persson en tête). Pas une grande voix. Peu de coffre et de technique. Mais cette agréable sensation de s'entendre susurrer de jolies mélodies par une "girl next door". Pas une grande voix, donc, mais une bonne chanteuse. Et qui nous change, elle, enfin des adorables rodomontades du Sieur Hannon...

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indice pour la suite

question de rapidité
du jour
(2 pts) : quel rapport entre cette photo et l'album du jour ? (ceci vous aidera peut-être) --> bonne réponse de Mariaque

11 commentaires:

dragibus a dit…

demain Division Laura Lee "black city"

Jen a dit…

Euh... et Victory For The Comic Muse ?
Frustratiooooooon...

coolbeans a dit…

Eh bien en fait... euh... j'avais téléchargé "Victory For The Comic Muse" pour être honnête... et je ne me le rappelais plus mais... je l'ai effacé de mon disque dur!

Jen a dit…

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!!!
Tu as osé ! Puisque c'est comme ça, je t'aime plus ! Na !


(au moins 10 minutes)

coolbeans a dit…

Au lieu de menacer les gens, dis nous donc plutôt ce que tu penses du dernier Divine Comedy...

Leroy Brown a dit…

Sur le dernier album il faut surtout retenir "Lady of a certain age", le reste est assez peu mémorable :-/

indie-boy a dit…

Ah mais la pochette d'hier, c'est Long Fin Killie, "Houdini" > d'où I'm From Barcelona, "Who Killed Harry Houdini ?" > c'est Joselyn Gordon Whitehead qui a tué Harry Houdini.

coolbeans a dit…

Oui. Et tu aurais même pu mettre ce commentaire sur le post concerné !! ;-D

Jocelyn Manchec a dit…

Division of laura lee: 97-99 (mais je pense que c'est Black City)

Jocelyn Manchec a dit…

Daphne du Maurier qui a écrit Rebecca en 38 (qu'Hitchcock a adapté en 39), campe son roman dans une sublime et imposante demeure : Manderley.
Ne serait-ce pas également un morceau du groupe qui nous occupe ce jour ?

coolbeans a dit…

Ah ben oui tiens, quelle coïncidence !